Qui n’a pas rêvé, un jour, de posséder son camping-car pour partir voyager et explorer des endroits qui nous seraient restés inaccessibles autrement ? Partir… rouler quand on veut et s’arrêter où on veut, ou presque, avec toujours cette sensation de liberté procurée par le changement de paysages chaque jour. Mais la réalité est autre : Boulot, dodo… Le rêve reste au pays des rêves. Et puis tout bascule. La retraite sonne à votre porte. Vous ouvrez, et vous pensez bien, après 42 ans de boulot et de cotisation, on ne va pas faire la fine bouche. Avoir le droit de décrocher, de profiter d’un repos, et d’une pension, pour se livrer enfin aux activités de son choix, sans être recalé par la loi Fillon, on signe les yeux fermés. Si certaines personnes se posent la question « Que faire pour préparer sa retraite ? », eh bien, pour notre part, ce ne fut pas le cas, loin de là. Le vieux rêve refait surface. La curiosité s'est transformée en rêve. Et le rêve est devenu réalité… La curiosité s'est transformée en rêve. Et le rêve est devenu réalité…
Nous avons craqué le 18 octobre 2007 après, il faut le dire, bien des hésitations. On n’achète pas un camping-car comme une baguette de pain. Nous avons profité d’une exposition « Portes Ouvertes » afin de bénéficier d’un pack d’accessoires pour la modique somme d’un euro. Nous savons pertinemment qu’il n’y a rien de gratuit : toute chose qui a un coût doit se financer quelque part. Mais chacun trouve toujours son intérêt de quelque manière dans ce qu’il fait. Finalement, en tenant compte de nos exigences, notre choix s’est porté sur le modèle Genesis 34 de la marque Challenger, sur porteur Ford Transit d’une puissance moteur de 140 ch. au lieu d’un 130 ch., initialement proposé. En option, nous avons pris la climatisation de la cabine de conduite. Partir vers le sud, notamment au Maroc, ne pouvait se concevoir autrement. Le cadeau de la maison, négocié sans problème à la signature du bon de commande, une porte d’entée avec moustiquaire montée en usine.



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